Sur scène
Rolando Rolán est un romantique. Un vrai. Fleur rouge accrochée à la veste, chaussures cirées, il dégaine par le chant la poésie des plus beaux tangos, boleros et sambas.
Canario lui, est un doux. Un taiseux. Mais il a le pouvoir de faire chanter ses guitares.
Et c’est parti pour un voyage au charme désuet dans l’Argentine, le Brésil et Cuba.
On rallume la radio qui crépite sur notre imagination. Et nous voilà au fond d’un cabaret enfumé. Notre cœur bat la chamade. Autour de nous, des couples dansent. Chaque morceau – tous des petits bijoux triés sur le volet – nous plonge tantôt dans une douce mélancolie, tantôt dans la fureur de vivre. Toujours avec délicatesse, profondeur, et jamais sans humour.